1) Preuve du fait qu'il n'existe pas de "double-sept".

Ceci utilise le fait que si 3 droites sont deux à deux non coplanaires, il passe par ces 3 droites une unique quadrique propre qui est la réunion des sécantes communes à ces 3 droites, et que toute quadrique propre réglée (ce qui est le cas de toute quadrique en géométrie complexe, et le cas du paraboloïde hyperbolique ou de l'hyperboloïde à une nappe en géométrie réelle) possède deux familles de génératrices telle que toute droite de la première famille est sécante à toute droite de la deuxième.

Supposons donc qu'il existe un double-sept  tel que deux droites sont sécantes ssi elles ne sont ni dans la même colonne, ni dans la même ligne.
Les droites  engendrent une quadrique propre réglée (Q) qui contient leurs sécantes communes  ; mais  est une sécante commune à  , qui engendrent la même quadrique (Q) :  fait donc partie de la même famille de génératrices que  et elle est donc sécante avec  ce qui est absurde.
 
 
Vue de la quadrique (Q) contenant les 6 droites  et  du double-six.

2) Preuve de la sécance de (tirée de Geometry and the imagination, Hilb. et C.V., page 168)
Soit D une sécante commune à , et D' une sécante commune à  ; les droites  rencontrent  les 3 droites  et sont donc incluses dans la quadrique que ces 3 droites engendrent ; or les droites  sont aussi incluses dans la surface cubique (S) contenant le double six ; elles ne peuvent être distinctes, car sinon, la surface (S) serait  décomposée en une quadrique et un plan ce qui est absurde ; donc D = D' est une sécante commune à  ; elle n'est donc autre que  qui est donc sécante à .
 

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